La version de votre navigateur est obsolète. Nous vous recommandons vivement d'actualiser votre navigateur vers la dernière version.
Le hakama dans le dojo

Le hakama dans le dojo

 

Le Katori étant un art martial, non seulement traditionnel, mais également Shinto, la signification et l'importance du hakama y  est donc accrue.

Celui qui porte le hakama endosse par la même occasion une certaine responsabilité. En effet, les sept plis du hakamareprésentent les sept vertus du Bushido que doit posséder le Bushi: jin (bienveillance, générosité), gi (honneur, justice), rei (courtoisie, étiquette), chi (sagesse, intelligence), shin (sincérité), chu (loyauté) et  (piété). Donc celui qui le porte s'efforce de respecter ces valeurs, et par la même occasion il devient un exemple pour les pratiquants qui ne le portent pas encore. En effet, si à l'époque tous les samuraïs portaient automatiquement le hakama, c'est parce que c'était un privilège de caste. Dans notre école, le pratiquant qui a démontré sa valeur et son engagement dans l'art martial, peut ensuite prétendre au de privilège de porter ce vêtement.

Au TaiAki Dojo, le port du hakama correspond au premier grade, celui de Yudansha. Techniquement cela correspond à un shodan, mais au lieu de recevoir une ceinture noire, le pratiquant a le droit de porter le hakama. À cette occasion, une petite cérémonie est organisée en place où le hakama est remis au pratiquant par le Senseï. De cette façon, le nouveau Yudansha est crédité de la confiance du Senseï et des anciens. Il peut ainsi devenir, en toute légitimité, un exemple au niveau technique et moral pour les plus débutants que lui. De plus, à partir de ce moment il aura le droit de porter le Yoroi du dojo.

Dans les arts martiaux en général

De nos jours, pour saisir pleinement la signification du hakama il faut distinguer selon que l'art martial est traditionnel ou non, voire s'il est d'obédience Shinto ou non.

Les arts martiaux modernes ont pour la plupart banni le hakama, car jugé peu pratique par les pratiquants de certains arts martiaux modernes comme le Karaté, le judo et le jiu jitsu. Pour le jiu jitsu, il est utilisé dans les koryu (styles traditionnels) principalement, et non dans les styles modernes. D'autres l'ont gardé, mais sans nécessairement lui accorder une autre signification que celle d'un simple vêtement. D'ailleurs, certains portent même un autre pantalon en-dessous du 
hakama, le transformant par la même occasion en un objet purement décoratif.

L'activité pratiquée peut imposer la couleur du hakama. Ainsi, le hakama d'aïkido est toujours uni, noir ou indigo, parfois bleu électrique pour les hakama en coton. Dans d'autres disciplines, le port d'autres couleurs, en particulier le blanc est accepté (pour le iaido). La couleur grise est réservée au sensei. Dans le cadre des cérémonies shinto, le prêtre porte un hakama blanc, les assistants masculins des hakama verts clair, les assistantes féminines des hakama rouge-orangé (les habits traditionnels rouges sont symbole de virginité au Japon).

 

En général, dans la société japonaise
Le hakama (袴) est un pantalon large plissé (sept plis, cinq devant et deux derrière), muni d'un dosseret rigide (koshi ita). Il était traditionnellement porté par les nobles du Japon médiéval, et notamment les samouraïs. Il prit sa forme actuelle durant la période Edo. Hommes comme femmes pouvaient porter le hakama.

Certains prétendent qu'un des rôles du hakama était de masquer les mouvements des pieds, pour mieux surprendre l'adversaire. Cette explication ne fait pas l'unanimité : en effet, les samouraïs portaient des jambières qui enserraient toute la jambe rendant les pieds parfaitement visibles. Par ailleurs, lorsqu'il n'était pas en armure mais se préparait à un combat, le samouraï remontait le hakama en le coinçant au niveau de la ceinture, de même qu'il attachait les manches du kimono par une bande de tissus, le tasuki. Il faut tout de même préciser que le samuraï portait toujours le hakama, que ce soit en entraînement, au combat ou en dessous de l'armure.

Le hakama est également un vêtement de cérémonie (mariage, remise de diplôme, etc.). Les femmes portent des hakama assortis à leurs kimonos, de couleurs vives ou à motifs, tandis que les hakama masculins sont le plus souvent à rayures. Le hakama de cérémonie étant en soie, cela en fait un vêtement fragile, onéreux et d'un entretien difficile.

DEMANDEZ VOTRE COURS D'ESSAI GRATUIT !